Qu’entend-t-on par zones inondables ?

Des zones inondables, également appelées “terrains inondables”, sont des zones présentant un risque d’accumulation de l’eau à la suite d’une averse intense, comme lors d’un orage, lors du débordement d’un cours d’eau, à la suite du ruissellement naturel des eaux pluviales ou d’une importante augmentation du niveau de la nappe phréatique ou des égouts. La configuration hydrographique devenue davantage artificielle au fil du temps en Wallonie, explique les crues de plus en plus aiguës.

Une cartographie des zones à risques

La Région wallonne a dressé une cartographie des zones à risques en termes d’inondation. Cette carte résulte d’une DIrective européenne portant sur l’évaluation et la gestion des risques d’inondation.

Cette cartographie vous permettra facilement d’identifier les zones sensibles et d’éviter les risques d’inondations en amont de votre projet de construction. Elle est actualisée tous les six ans.

En Wallonie, il n’est pas interdit de construire dans une zone inondable. Toute personne qui se lance dans un projet de construction au sein d’une telle zone, sera informé par les autorités des risques d’inondations qu’elle encourt et des dispositions à mettre en oeuvre  comme : ne pas construire de caves, s’il y en a, éviter d’y installer un chauffage central, placer les prises à une hauteur plus élevée, etc. Non seulement les candidats bâtisseurs, mais aussi les architectes sont informés par les autorités publiques en la matière.

Pourquoi est-il préférable d’éviter de construire en zone inondable ?

Tout simplement parce que construire en de telles zones réduit les zones d’expansion des eaux lors d’une crue. Conséquence ? Des inondations accrues pour les riverains qui ont élu domicile en aval.Sans compter que toute démarche visant à faire ruisseler des eaux en direction de cours d’eau plutôt de privilégier l’infiltration par les sols, concourt à favoriser des phénomènes d’inondations en aval.

Les moyens de se prémunir en zone inondable

Si vous êtes situé dans une zone inondable, pensez à privilégier des matériaux qui favorisent l’infiltration tels que le sable en guise de joints servant de jonction entre vos pavés, des revêtements alvéolés en lieu et place du macadam, etc.

Les bassins d’orages sont forcément insuffisants dans le cadre d’une inondation de grande ampleure. Il faut également tenter de connaître précisément la capacité des collecteurs d’eau et des égouttages.

Une collecte unique, à la fois pour les eaux usées et les eaux de pluies, pose problème à deux niveaux : Elle entraîne une dilution de la pollution, là où les stations d’épuration sont prévues pour des eaux fortement polluée et en cas d’averses intenses, la station d’épuration ne sera pas en mesure de traiter toutes les quantités d’eaux qui affluent vers elle. En conséquence, un phénomène de by-pass prendra place et autant les eaux d’égouttage que celles issues du ruissellement, seront acheminées vers la rivière.

Si vous désirez connaître de manière exacte la capacité des collecteurs et systèmes d’égouttage, la meilleure manière est de vous renseigner auprès de votre administration communale.

Bref, comme vous l’aurez compris, que vous viviez en milieu urbain ou rural, personne n’est totalement à l’abris par rapport aux inondations, même si certaines zones sont plus exposées que d’autres, comme dans le fond d’une vallée, où les inondations sont plus fréquentes et plus importantes.

Test de perméabilité

La méthode utilisée par le bureau Scheen-Lecoq en vue de mesurer la perméabilité de votre terrain est la méthode de Porchet qui donne la vitesse d’absorption d’eau du terrain en mm/h. La courbe de saturation illustre le comportement du sol lorsqu’il est soumis à un apport continu en eau.

En fonction de la vitesse mesurée, on peut envisager une gestion intégrée des eaux ou une évacuation.

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